Mettre les questions de protection des végétaux à l’ordre du jour aux niveaux national, régional et continental pour aborder la sécurité sanitaire des aliments.

Dans les années 70 et 80 du siècle dernier, la protection des plantes était mieux reconnue qu’aujourd’hui. Les préoccupations internationales croissantes concernant les effets négatifs que les substances toxiques antiparasitaires peuvent avoir sur l’environnement ont certainement contribué à la baisse d’intérêt, en plus de la tendance des dernières années à la décentralisation et à la privatisation de nombreux services publics par les gouvernements.

Ces deux facteurs ont eu des implications particulières pour les capacités des ONPV, des organisations régionales de lutte antiparasitaire et de l’UA-IAPSC, avec des conséquences négatives pour faire face aux nouveaux défis transfrontières et à l’harmonisation des politiques de protection des végétaux au niveau régional.

Des efforts sont donc entrepris pour inverser cette tendance et ramener l’importance des questions de protection des végétaux à l’ordre du jour national, régional et continental pour faire partie intégrante de l’initiative Un monde – une seule santé afin de traiter efficacement la question des frontières menaces et problèmes de sécurité sanitaire des aliments en promouvant des stratégies de lutte contre les ravageurs moins nuisibles à l’environnement.